Près de 2.000.000 d'euro pour le cancer pédiatrique le plus mortel
Tous les fonds récoltés lors de la course solidaire RUN TO KICK 2024 sont intégralement investis dans la recherche sur les cancers pédiatriques
Bois de la Cambre, le 29 septembre 2024 - Pas moins de 3 200 coureurs ont atteint aujourd'hui le montant record de 1 975 423 euros pour la recherche innovante sur les tumeurs cérébrales chez l'enfant !
Delphine Heenen, fondatrice de KickCancer, est ravie : Le fait que RUN TO KICK ait permis de récolter près de 2 millions d'euros est juste fantastique. Les tumeurs cérébrales sont les cancers les plus mortels pour les enfants atteints d’un cancer aujourd'hui. La découverte de nouveaux traitements n’est pas assez rapide, et trop souvent les jeunes patients disposent de trop peu d’options. Ce montant incroyable nous permettra d'investir de manière déterminante dans des projets de recherche indispensables sur les tumeurs cérébrales chez l'enfant.
Très peu de nouveaux médicaments et une absence d’innovation pour les cancers pédiatriques les moins curables
En 17 ans, il y a eu autant de nouvelles molécules approuvées pour les cancers pédiatriques que d’années écoulées. C’est beaucoup trop peu, et beaucoup trop lent. Par ailleurs, les médicaments les plus récents ne rencontrent pas les besoins médicaux les plus pressants, comme les tumeurs cérébrales ou les sarcomes, qui sont parmi les formes les plus mortelles des cancers pédiatriques et pour lesquelles il faut urgemment pousser l’innovation. Par exemple, la tumeur cérébrale GITC (gliome infiltrant du tronc cérébral) est une maladie encore 100% incurable.
Papa André Fuzfa, dont le fils Hugo est décédé d'une tumeur cérébrale GITC, témoigne : « Pour lutter contre le cancer d'Hugo, il n'y avait aucun traitement novateur disponible en Belgique. Le fait que, tant d'années plus tard, il n'existe toujours pas de traitement pour le DIPG défie toute imagination. La recherche est absolument essentielle. » Dena, la maman de Lewis, ajoute : « Pour la leucémie, les investissements ont considérablement augmenté ces dernières années et des patients autrefois considérés comme incurables sont aujourd'hui guéris. J'espère ardemment que nous pourrons faire les mêmes progrès pour les tumeurs cérébrales. »
Pour plus d'information, pas pour publication :
Ann Ramaekers