Pour la course solidaire RUN TO KICK (24/09), KickCancer vise 2 500 coureurs et 1 million d’euros pour financer des projets de recherche innovants européens 

À l’occasion de RUN TO KICK, les familles et les champions de la levée des fonds sont mis à l’honneur.

Le dimanche 24 septembre 2023, la sixième édition de RUN TO KICK se déroulera au pied de l’Atomium. Niels Destadsbader donnera le coup d’envoi de la course solidaire annuelle de KickCancer, la fondation belge qui a pour mission de venir en aide aux enfants atteints d’un cancer. L’objectif : lever un million d’euros pour financer neuf projets de recherche d’envergure européenne.

Nous avons besoin d’avancées et de meilleurs traitements pour les enfants atteints d’un cancer. C’est un message qui touche beaucoup de monde. Cette année, RUN TO KICK veut rassembler 2500 coureurs et sympathisants. Ensemble, nous avons l’ambition de lever un million d’euros — Delphine Heenen KickCancer

6,5 millions d’euros pour les recherches européennes sur les cancers pédiatriques

RUN TO KICK est lié à FIGHT KIDS CANCER, une initiative commune lancée par 5 organisations de Belgique (KickCancer), de France (Imagine for Margo), du Luxembourg (Fondatioun Kriibskrank Kanner), des Pays-Bas (KiKa) et d’Espagne (Fondation Cris Cancer). Le week-end du 24 septembre, ces associations comptent bien faire exploser leur compteur commun pour atteindre au moins 6,5 millions d’euros. Les fonds levés seront intégralement investis dans neuf projets de recherche innovants qui poursuivent une de ces deux finalités : améliorer les chances de guérison des enfants atteints d’un cancer et éliminer les effets secondaires à long terme causés par les traitements actuels, qui sont souvent très toxiques.

Deux projets de recherche portant sur une tumeur cérébrale incurable

« On entend tellement parler d’avancées dans le domaine du cancer que les gens pensent automatiquement que cela bénéficie aussi aux enfants atteints d’un cancer. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. » - Delphine Heenen KickCancer

Lorsque l’on évoque le cancer, on mentionne très souvent dans la foulée les incroyables progrès thérapeutiques réalisés. « On entend tellement parler d’avancées dans le domaine du cancer que les gens pensent automatiquement que cela bénéficie aussi aux enfants atteints d’un cancer. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. Les cancers pédiatriques sont fondamentalement différents de ceux des adultes. Les dons effectués à l’occasion de RUN TO KICK seront donc utilisés pour soutenir la recherche et réaliser des découvertes susceptibles d’avoir un réel impact sur la vie de jeunes patients atteints d’un cancer », poursuit Delphine Heenen. « Cette année, par exemple, nous avons sélectionné deux projets de recherche qui portent spécifiquement sur une tumeur cérébrale appelée GITC (Gliome Infiltrant du Tronc Cérébral). À ce jour, cette maladie est considérée comme incurablen. »

Une équipe gantoise participe au projet de recherche international sur les T-LLA

Grâce au financement de FIGHT KIDS CANCER, le professeur Steven Goossens contribuera à un projet de recherche sur la leucémie lymphoblastique aiguë à cellules T (T-LLA).

Nous sommes extrêmement motivés à l’idée de commencer ces recherches parce que dans les études translationnelles, on vise à concrètement améliorer l’avenir des enfants et de leurs parents. — Professeur Steven Goossens

« Nous menons ce projet de recherche avec treize autres pays européens. C’est une énorme valeur ajoutée car la T-LLA étant rare, elle ne touche qu’un petit groupe de patients. Grâce à cette collaboration, nous pouvons inclure dans notre projet de recherche 60 patients par an — tandis qu’en Belgique, nous n’en toucherions que cinq, et convertir leur maladie 1-sur-1 en modèles animaux. Nous utilisons ces nouveaux modèles pour trouver et tester de nouvelles thérapies plus ciblées, qui comportent moins d’effets secondaires tout en garantissant une chance de survie égale ou supérieure. Sans le financement de FIGHT KIDS CANCER, ce projet de recherche serait impossible. Nous sommes extrêmement motivés à l’idée de commencer ces recherches parce que dans les études translationnelles, on vise à concrètement améliorer l’avenir des enfants et de leurs parents. Cela nous procure, à mon équipe et à moi-même, beaucoup de satisfaction », déclare le professeur Steven Goossens de l’Institut de recherche sur le cancer de Gand (CRIG),Université de Gand.

Les oncologues pédiatriques veulent de nouveaux traitements pour leurs patients

Pour les médecins et les oncologues pédiatriques, il est essentiel de soutenir la recherche sur le cancer pédiatrique, car de meilleurs traitements sont nécessaires pour guérir tous les enfants. Mais nous voulons aussi leur offrir un meilleur traitement — Maëlle de Ville de Goyet, oncologue pédiatrique aux Cliniques Universitaires Saint-Luc (Bruxelles)

« Pour les médecins et les oncologues pédiatriques, il est essentiel de soutenir la recherche sur le cancer pédiatrique, car de meilleurs traitements sont nécessaires pour guérir tous les enfants. Mais nous voulons aussi leur offrir un meilleur traitement comprenant moins d’effets secondaires graves qui ont des répercussions sur le reste de leur vie. Le soutien financier de RUN TO KICK est crucial, tant pour les enfants atteints d’un cancer que pour les oncologues cliniciens et les chercheurs. Nous rêvons tous d’éradiquer le cancer pédiatrique et d’offrir, à chaque enfant qui a survécu à un cancer, une vie sans effets à long terme », explique Maëlle de Ville de Goyet, oncologue pédiatrique aux Cliniques Universitaires Saint-Luc (Bruxelles).

Les nombreux nouveaux médicaments mis au point pour les adultes atteints d’un cancer ne permettent que rarement d’aider les enfants. Nous avons encore besoin de beaucoup d’investissements dans des thérapies innovantes pour nos jeunes patients Sandra Jacobs, hémato-oncologue pédiatrique à l’UZ Leuven.

« Grâce à RUN TO KICK, tous ceux et celles qui se battent quotidiennement contre le cancer pédiatrique travaillent main dans la main : les familles touchées par la maladie, les proches, les équipes médicales des services de différents hôpitaux et les chercheurs. Nous aspirons tous au même objectif : offrir aux enfants les meilleurs traitements possibles. Les nombreux nouveaux médicaments mis au point pour les adultes atteints d’un cancer ne permettent que rarement d’aider les enfants. Nous avons encore besoin de beaucoup d’investissements dans des thérapies innovantes pour nos jeunes patients », souligne Sandra Jacobs, hémato-oncologue pédiatrique à l’UZ Leuven.

RUN TO KICK le 24/09 : la course solidaire familiale vise le million

Le dimanche 24 septembre, KickCancer organise la sixième édition de RUN TO KICK au parc d’Osseghem (à côté de l’Atomium) à Bruxelles. Jeune ou moins jeune, sportif récréatif ou professionnel, tout le monde est invité à venir soutenir les projets de recherche. Plus nous serons nombreux en baskets ce jour-là (pour parcourir 2, 5 ou 10 km), plus nous récolterons de fonds qui permettront directement de financer la recherche. Si vous souhaitez participer, il suffit de créer une page de levée de fonds sur le site Web RUNTOKICK.BE. Chaque coureur ou marcheur s’engage à lever au moins 200 € (ou 100 € pour les enfants et les étudiants de moins de 25 ans) en sollicitant des dons (auprès de ses amis, sa famille, ses collègues, ses voisins, via les réseaux sociaux) ou en lançant une action créative (vente de biscuits, ateliers de bricolage, brocante…).

En 2022, 1652 personnes ont participé à la course solidaire. Cette année, KickCancer attend encore plus de coureurs. Les inscriptions sont limitées à 2500 participants. Tout comme l’année dernière, l’objectif est de lever plus d’un million d’euros. Grâce aux partenaires et sponsors principaux comme NRJ, La Loterie Nationale et Delhaize, 100 % de l’argent donné à l’occasion de RUN TO KICK sera investi dans les neuf projets de recherche européens de FIGHT KIDS CANCER.

Solidarité avec les familles touchées par le cancer pédiatrique

À l’occasion du RUN TO KICK, KickCancer souhaite montrer aux jeunes patients et à leur famille qu’ils sont soutenus par tous les participants. Un évènement qui sera placé sous le signe de l’espoir, la bonne humeur et la solidarité.

Nous marchons et courons pour que les enfants et les familles qui nous succéderont puissent être encore mieux aidés — Liselot, équipe 5K12D — le cinquième étage de la clinique pédiatrique de l’hôpital universitaire de Gand

« Tout d’un coup, vous faites partie d’un groupe auquel vous n’auriez jamais pensé appartenir : les familles des enfants atteints d’un cancer. Dans la cuisine de l’hôpital universitaire de Gand, quelques-unes d’entre elles ont décidé de participer à RUN TO KICK sous le nom d’équipe 5K12D — le cinquième étage de la clinique des enfants. Les créateurs de l’équipe ont ensuite contacté d’autres personnes et sondé leur enthousiasme pour une équipe commune. La réponse fut un oui sonore ! Ensemble, nous sommes bien décidés à relever le défi — et cette fois-ci, nous l’avons choisi, ce défi ! Nous marchons et courons pour que les enfants et les familles qui nous succéderont puissent être encore mieux aidés », témoigne Liselot Desmet, la mère de Fons (5 ans, actuellement en traitement pour une leucémie).

Pour nous, il est extrêmement important d’investir plus de moyens dans la recherche pour trouver de meilleurs médicaments afin que les enfants atteints d’un cancer puissent mener une vie normale après la maladie — Boris, Équipe LouLou et papa de Louise

L’équipe LouLou court pour la seconde fois. « En août 2022, on nous a annoncé que Louise souffrait d’une leucémie. La chimiothérapie a commencé, mais après vingt jours, elle a très mal réagi et a été placée en soins intensifs pendant quinze jours. Parler et marcher lui étaient devenues impossible. Une longue période de rééducation a suivi. Cette année, Louise recueille elle-même des dons et participera à RUN TO KICK avec son frère Gabriel, ses parents, sa tante, ses grands-mères, ses grands-pères et ses amis. C’est une grande victoire symbolique pour elle. Pour nous, il est extrêmement important d’investir plus de moyens dans la recherche pour trouver de meilleurs médicaments afin que les enfants atteints du cancer puissent mener une vie normale après la maladie », insiste Boris Vilain, le père de Louise (5 ans).

L’essai clinique sur les tumeurs cérébrales qui sera financé cette année grâce aux dons à RUN TO KICK nous touche particulièrement. C’est dommage que Marius n’ait pas pu en bénéficier, mais nous nous engageons dans cette cause pour tous les futurs petits Marius qui devront se battre, comme lui, contre la maladie — Pierre Henri, papa de Marius

La famille de Marius participe quant à elle pour la troisième fois. « Marius avait 3 mois lorsqu’on lui a diagnostiqué un pinéoblastome agressif — une tumeur très rare qui se développe dans le cerveau. Après une intervention chirurgicale et 12 mois de chimiothérapie, il est décédé en 2021. Nous continuons à soutenir la mission primordiale de KickCancer. L’essai clinique sur les tumeurs cérébrales qui sera financé cette année grâce aux dons à RUN TO KICK nous touche particulièrement. C’est dommage que Marius n’ait pas pu en bénéficier, mais nous nous engageons dans cette cause pour tous les futurs petits Marius qui devront se battre, comme lui, contre la maladie », confie Pierre Henri Mullier, le père de Marius.

Coup d’envoi par le parrain Niels Destadsbader

Le chanteur, présentateur et acteur belge Niels Destadsbader donnera le signal de départ à tous les coureurs et marcheurs à 11 heures, avant de, lui aussi, s’élancer sur le parcours. Un rôle qui lui tient à cœur.

« En tant que parrain de KickCancer, je participe à RUN TO KICK pour la troisième fois. La solidarité que l’on peut ressentir lors de cet événement est tout à fait unique. Tout le monde est rassemblé avec la même volonté : recueillir le plus d’argent possible pour la recherche sur les cancers pédiatriques. Courir plusieurs kilomètres n’est pas seulement bénéfique pour sa santé, mais aussi pour celle des autres. J’espère inspirer un maximum de personnes à me suivre. Rendez-vous à RUN TO KICK ! », s’enthousiasme Niels Destadsbader.

Ambiance familiale : animations, food, musique et cérémonie de clôture

Les coureurs et les supporters sont les bienvenus à RUN TO KICK à partir de 9 h. Le village du festival proposera divers stands de nourriture et de boissons, ouverts tout au long de la journée. Ils sont tenus par les partenaires de KickCancer, comme Les Tartes de Françoise, think tomato (pâtes), Tero (hot-dogs et salades), El Camion (hamburgers), Petit Nuage (gaufres), Dolce Gusto, FrOui, Brussels Beer Project et bien d’autres encore. Un Kids Corner, avec des animations pour les enfants, est prévu pour accueillir les plus petits, pendant que leurs parents, frères et sœurs courent. Le partenaire Decathlon mettra des trampolines, des tables de ping-pong et des jokaris à disposition.

Lorsque tous les coureurs auront franchi la ligne d’arrivée, une cérémonie pleine d'émotions débutera à 12 h 30. Les gagnants (c’est-à-dire les participants qui ont levé le plus de fonds) et le montant final récolté seront annoncés. À 14 h, le partenaire NRJ organisera un mini-festival de musique avec Pierre de Maere, Berre, Rori et Hyphen Hyphen. La sixième édition de RUN TO KICK se clôturera à 15 h.

Infos pratiques RUN TO KICK 2023

Quand ?

Le dimanche 24 septembre à 11 h (arrivée à 10 h recommandée)

Où ?

Bruxelles, Parc d’Osseghem, à côté de l’Atomium

Quoi ?

Marchez ou courez 2, 5 ou 10 km et luttez contre le cancer pédiatrique

Comment s’inscrire ?

www.runtokick.be

L’inscription coûte 10 euros et est ouverte jusqu’au 20 septembre (les inscriptions seront arrêtées si le nombre maximum de coureurs et de marcheurs — 2 500 personnes — est atteint). Chaque participant s’engage à lever au moins 200 euros (100 euros pour les mineurs et les étudiants de moins de 25 ans). Tous les fonds levés serviront à financer des projets de recherche.


À titre d’information seulement, non destiné à la publication

1/ Opportunités d’interviews en amont de RUN TO KICK

  • Delphine Heenen, fondatrice de KickCancer
  • Patients en traitement ou en rémission et leurs familles (NL/FR)
  • Sandra Jacobs, hémato-oncologue pédiatrique, UZ Leuven (NL)
  • Maëlle de Ville de Goyet, oncologue pédiatrique, Cliniques Universitaires Saint-Luc (Bruxelles) (FR).
  • Prof. Steven Goossens, Institut de recherche sur le cancer de Gand (CRIG), Université de Gand.

2/ Accréditation et interviews le 24/09/2023

Les journalistes désirant réaliser un reportage lors de la sixième édition de RUN TO KICK sont invités à envoyer une demande d’accréditation à l’avance à oSérieux.

L’organisation d’interviews est à planifier avec oSérieux. Lors de l’événement, il est possible d’interroger :

  • Delphine Heenen, fondatrice de KickCancer
  • Niels Destadsbader
  • Des oncologues pédiatriques
  • Des familles de patients

Ann Ramaekers

Senior PR manager, oSérieux! PR agency

 

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À propos de KickCancer

KickCancer est une jeune fondation belge avec une magnifique mission : guérir le cancer de tous les enfants. Trouver de nouveaux traitements, améliorer ceux qui existent déjà et shooter une bonne fois pour toutes dans le cancer des enfants pour l’envoyer loin, très loin à tout jamais, et qu’il ne revienne plus jamais !

Pour accomplir cette mission, KickCancer finance de la recherche pour des traitements plus efficaces et moins toxiques dans l’espoir de guérir plus d’enfants et d’éviter ou réduire les séquelles long-terme causées par les traitements actuels. 

KickCancer est une fondation belge dotée d’une vocation européenne parce que chaque cancer pédiatrique est une maladie rare et que la recherche de nouveaux traitements requiert une coordination européenne. KickCancer finance d’une part des projets de recherche européens innovants qui impliquent une collaboration entre plusieurs institutions académiques européennes et d’autre part la partie belge d’essais cliniques européens, qui permettent aux médecins belges de contribuer à l’effort de recherche européen.

Par ailleurs, KickCancer représente aussi les intérêts des enfants auprès des pouvoirs publics car un nouveau cadre réglementaire permettrait de stimuler le développement de nouveaux médicaments par les entreprises pharmaceutiques.

Enfin, grâce à un comité de patients, KickCancer permet aux jeunes patients et leurs parents de faire structurellement entendre leur voix. Il influence directement la qualité et l’orientation des projets de recherche ainsi que le trajet de soins des jeunes patients et leurs familles.